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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 22:18

Questions / réponses (économiques et sociales)

 

Les échanges se poursuivent et les délégués questionnent le rapport de l’expert indépendant et cela en l’absence de la direction de DANONE.

 

Il y a beaucoup de préoccupation sur la production (les volumes). Plusieurs sont inquiets des impacts de la crise en Europe et plus particulièrement l’Espagne. Les délégués demandent que les syndicats soient informés et consultés sur les décisions concernant les transferts de production. On soulève que les gains de productivité obtenu par la spécialisation des usines en Europe peuvent être invalidés par les coûts de transport. Les délégués syndicaux réclament d’avoir plus d’information sur les conditions de travail, les accidents de travail, les régimes de retraite et autres données sociales.

 

Quelques commentaires

 

Algérie :          Les travailleurs se sentent exploités et se plaignent du non respect des conventions collectives et du gaspillage des hauts dirigeants.

 

Allemagne :    Ils sont présentement en négociation sur les salaires. Ils demandent que les apprentis de plus de 3 ans aient un contrat et veulent des améliorations au régime de retraite.

 

 

Argentine :      Danone est bien perçu au pays et les applications pour y travailler sont nombreuses.

 

Belgique :        Les relations de travail sont bonnes cependant, la compagnie a commencé à émettre des sanctions lorsque les règles de sécurité ne sont pas observées.

 

Bulgarie :        Il y a eu des investissements qui ont créé une trentaine d’emplois supplémentaires.

 

Canada :         Des investissements de plus de 50 millions de dollars ont été faits à son usine de Boucherville. Une trentaine d’emplois seront créés. Le grand nombre d’employés temporaires à long terme préoccupe le Syndicat.

 

Espagne :        Il y a un taux de chômage de plus de 20 %. Il y a eu une grève au cours de la semaine qui a précédé la rencontre du CIC pour contester l’âge de la retraite soit, à 67 ans.

 

Etats-Unis :     Il y a une forte croissance des nouvelles technologies et le climat de travail est bon.

 

Hongrie :        La production est stagnante, on pourrait produire davantage.

 

Italie :             Les relations de travail sont bonnes. La production est saisonnière.

 

Pologne :        Il y a un bon dialogue social. Cependant, il y eu une grève de 2 heures pour contester sur les nouvelles règles de santé et sécurité qui transfèrent la responsabilité aux travailleurs.

 

Roumanie :     Les relations syndicales/patronales sont cordiales.

 

Russie :           La prise de participation majoritaire par DANONE de la plus grosse compagnie de distribution de lait au pays (UNIMILK) aura un impact sur la croissance des volumes de production.

 

Turquie :         La crise économique n’a pas eu un gros impact mais le chômage a augmenté et ils sont en concurrence avec les petites marques.

 


Le 5 octobre

 

Monsieur Frank Riboud, président directeur général, fait une présentation générale sur chaque métier (produits laitiers frais, eaux, nutrition infantile, nutrition médicale) de chaque pays.

Les pays émergents soient, l’Indonésie, le Mexique, la Russie et les Etats-Unis sont les pays dont DANONE va prioriser ses investissements durant les prochaines années. En contrepartie, l’Europe et particulièrement l’Espagne (pays fondateur) vivent une crise économique sans précédent et malgré que DANONE détienne 60 à 70 % du marché, la situation est difficile. À cet effet, les délégués de l’Espagne sont inquiets pour leur avenir. M. Riboud fournit de bonnes explications sur les stratégies de DANONE par opposition à ses concurrents. Il soulève les problématiques réglementaires liées au positionnement santé du Groupe (validation des allégations santé, reconnaissance et remboursement des produits de la nutrition médicale par les autorités compétentes). Il faudra remettre le plaisir, le goût et la texture en premier plan et ne pas franchir la limite en ce qui concerne la publicité santé.

 

Le 6 octobre en avant-midi:

 

Madame Murielle Pénicaud, directrice générale des ressources humaines, transmet des informations sur la santé et sécurité, dialogue social, programme de formation, DANONEWAY, diversités culturelles, fonds DANONE écosystème, accord sur le stress. Par la suite, elle répond aux questions qui ont été transmises préalablement aux ressources humaines et s’ensuivent des échanges (voir liste des questions en annexe).

 

Quelques remarques :

 

Santé et sécurité

 

Il y a eu une baisse significative du nombre d’accidents. Les accidents sont plus nombreux sur la route (transport) que dans les usines. Les sous-traitants sont visés par les mesures préventives.

 

Dialogue social

 

Les rencontres mondiales ont été mises à l’essai en 2009 et se poursuivent l’an prochain.

 

Programme de formation

 

Les programmes de formation visent à développer l’autonomie des salariés. Ils visent également à permettre la progression à tous les niveaux en tenant compte des diversités culturelles et sociales et de la composition hommes/femmes. Il faudra donner pus de souplesse pour permettre aux femmes d’accéder à des postes supérieurs. Il y a présentement 44 % des femmes « managers », 26 % de directeurs et 11 % de directeurs généraux. Les nouvelles technologies seront mises à profit pour faciliter la formation.

 

DANONE WAY

 

DANONE WAY sera implanté dans toutes les usines. Cette auto-évaluation avec les clients, les salariés, les médias, la sécurité, la formation est basée sur un système à 5 niveaux = 5 étoiles.

 

Engagement social

 

Plus de 47 usines s’impliquent actuellement pour l’accès à l’eau, la malnutrition des enfants et la protection de la nature.

 

Fonds DANONE écosystème

(fermiers, distributeurs et autres)

 

Treize (13) projets qui proviennent du milieu réalisé conjointement avec les ONG (organisations non gouvernementales) sont présentement en marche. Par exemple : en agriculture, des coopératives de lait sont aidées financièrement et obtiennent un engagement d’achat de leur lait si elles acceptent de produire du lait bio. Puisque le lait coûte plus cher à produire, le Fonds apporte également une aide financière et technologique aux fermiers.

 

Au niveau du recyclage, le Fonds aide les récupérateurs de bouteilles et encourage l’achat auprès des fabricants de bouteilles recyclées en échange d’un engagement de leur part de ne pas utiliser les enfants pour travailler.

 

Relativement à la micro-distribution, au Mexique, des femmes qui vendaient leurs produits dans la rue vont fonder une coopérative et le Fonds va les soutenir.

 

En ce qui a trait au développement du territoire, la compagnie Evian s’implique dans la communauté et dans le développement de la Ville.

 

Assurance médicale

 

Une assurance médicale sera implantée dans les pays émergeants. Une dizaine de pays auront accès à une assurance d’ici 3 à 4 ans.

 

Le 6 octobre en après-midi

 

Santé sécurité

 

L’Espagne, qui compte 5 usines et 1 417 salariés, nous présente leur programme de santé sécurité. Ils en ont fait leur priorité.

 

Conditions préalables :

 

1o         Engagement total de la direction ;

2o         Investissement ;

3o         Communication et engagement.

 

Selon eux, les causes d’accidents sont dues 50 % à l’environnement et 50 % au comportement.

 

Un système de « feuille jaune » a été mis sur pied et si un ouvrier identifie une situation dangereuse, l’administration doit réagir immédiatement, dès le lendemain c’est réglé.

 

Lorsqu’il y a un accident, tout le monde est mis au courant. Celui qui a eu l’accident explique lui-même aux membres de son équipe comment c’est arrivé et on essaye de trouver une solution pour éviter que cela ne se reproduise.

 

On félicite ceux qui ont bien agi. Le 31 mai, pour souligner le nombre de jours sans accident, ils n’ont pas travaillé.

 

Stress au travail

 

Au printemps 2011, un accord cadre sur le stress devrait être signé en France. Cet accord devrait être élargi mondialement par la suite et appliqué aux employés réguliers et temporaires.


Le 7 octobre

 

Évaluation de la rencontre du CIC

 

L’évaluation est faite par les représentants syndicaux sans la présence de la direction.

 

En général, les délégués syndicaux souhaitent que les discussions de la prochaine rencontre soient davantage axées sur les indicateurs sociaux (emploi, rémunération et charges, horaires de travail, sécurité, formation) que sur les indicateurs économiques (données commerciales et financières).

 

Les délégués requièrent plus d’information sur la part des bénéfices qui sont retournés aux salariés dans chaque métier. Également, ils désirent être informés durant l’année des actions qui ont été réalisées suite aux problèmes soulevés lors de la rencontre du CIC et des accords internationaux qui seront signés.

 

L’an prochain, le nombre de délégués devraient augmenter suite au développement dans les pays émergeants.


DANONE INFORMATION AND CONSULTATION COMMITTEE

COMITE D'INFORMATION ET DE CONSULTATION DANONE

DANONE AUSSCHUSS FÜR UNTERRICHTUNG UND ANHÖRUNG

COMITE DE INFORMACIÓN Y CONSULTA DANONE

 

PRODUITS LAITIERS

Questions

Quelle est la situation des claims de santé sur les probiotiques dans les produits Danone? Quelle est la réaction du groupe à ce sujet dans les domaines de la recherche et du marketing ? Y a-t-il une influence manifeste sur la production/la vente d’Actimel? (organisations syndicales belges)

Un produit comme Actimel, a-t-il atteint son point culminant? Est-ce que la croissance est encore possible: via la diversification dans les marchés existants ou en ciblant de nouveaux marchés ? Quel est l’impact de la crise, par exemple, sur la vente/la production d’Actimel ? (organisations syndicales belges)

Le groupe Danone a annoncé 500 millions d'Euros d'économie pour 2010. A combien l'effort est-il estimé par CBU? (CFDT France)

Danone a acquis le numéro 3 français du marché des smoothies: Immédia. Après Chiquita, Danone a la volonté d'investir dans les fruits mixés. Y a-t-il des opportunités pour nos marques et notre réseau logistique (DPFF) ? (CFDT France)

Point sur la réorganisation de la production en France par spécialisation des usines : quel impact sur les emplois et l’organisation du travail ? Cette stratégie est-elle appliquée dans d’autres pays ? Dans tous les cas, l’accord UITA/Danone devra s’appliquer chaque fois que des modifications d’activité auront des conséquences sur les salariés.

Perspectives d’avenir pour le site de Hongrie ?

Stratégie derrière l’acquisition de ProViva ? d’Unimilk ? de la société commune avec Murray Goulburn ?

Point sur le développement du groupe au Brésil et l’investissement de 33 millions de dollars dans une unité de fabrication à Maracanau : combien de salariés ? quelle production ?

Point sur la situation au Japon : quelles perspectives ? quel plan d’avenir ?

Point sur le lancement de lait aromatisé en Inde : volume de production, nombre et nature (CDD, CDI, autres ?) des emplois à l’usine de Pune.


 

COMITE D'INFORMATION ET DE CONSULTATION DANONE

 

CIC

Questions générales

Danone peut-il prendre un engagement sur le maintien de son outil industriel, à moyen et long terme ? (CC.OO Espagne)

Quelles sont vos nouvelles stratégies dans le domaine de la recherche et du développement? (CFDT France)

Quelle vision à long terme avez- vous du double projet économique et social pour l'avenir du groupe Danone? (CFDT France)

Quelles stratégies à long terme pour les céréales en France et dans le monde? (CFDT France)

La restructuration entreprise chez Blédina (avec départs volontaires et mutations intergroupe + CAA) va-t-elle perdurer? (CFDT France)

Quelles stratégies de développement pour les produits de l'alimentation infantile? (CFDT France)

Quelle est la rentabilité maximum que vous vous êtes fixées pour le pôle alimentation infantile diversifiée? (CFDT France)

Reprise des volumes de production par la baisse des prix de nos produits, politique largement financée par la baisse des prix payés aux producteurs de lait (PLF) et par le bas prix des produits pétroliers : qui financera en 2010/2011 cette tactique à court terme de baisse de nos produits : les salariés en augmentant leur productivité et en diminuant leur nombre ou une baisse des dividendes versés aux actionnaires ? (CGT France)

Acquisition de Numico : comment la direction du groupe compte-t-elle assumer la dette résultant de cette acquisition en maintenant de manière crédible des investissements liés à l’avenir industriel de toutes les activités, à l’emploi et à l’amélioration des conditions de travail des salariés du groupe ? Que représente annuellement et en terme financier, la part versée par les entreprises du groupe à cette acquisition (en chiffre et en % du CANN) (CGT France)

Investissements industriels dans les innovations par pôles d’activité ? Diversifications prévues pour le pôle eaux ? (CGT France)

Perspectives d’avenir pour le site de Villefranche ? (CGT France)

Nutrition Médicale: stratégie vs politique de remboursement des caisses maladies dans les différents pays

Stratégie derrière l’acquisition de ProViva ? d'Immédia ? d’Unimilk ? des sociétés communes avec Murray Goulburn ? Chiquita ? Quelle est la "stratégie fruits" ?

Pérennité des usines Unimilk/Sécurité de l'emploi dans le cas d'acquisitions

EFSA: point à date sur les demandes d'agrément, stratégie Danone vs allégations par rapport à la santé


Questions ressources humaines

Quel projet allez-vous mettre en œuvre pour améliorer les conditions de travail sur l'ensemble du groupe Danone? (CFDT France)

Quelles réflexions d'avenir avez-vous sur les politiques de sécurité mises en œuvre (WISE)? (CFDT France)

Considérant l'augmentation de la moyenne d'âge de nos travailleurs versus la nouvelle technologie et la demande de performance de plus en plus forte, considérant qu'une nouvelle structure semblable à Poço au Brésil appelé "les cellules" est en train de se mettre en place à Danone Canada, nous aimerions savoir comment a été faite la transition pour les employés dans les autres usines? (CSD Canada)---Réponses obtenues à la fin

Question sur votre définition de la sous-traitance, que vous avez évaluée à 4% pour le groupe. Que considérez-vous comme étant de la sous-traitance? (CSD Canada) Réponses obtenues à la fin

Politique salariale : information sur les principes du groupe en matière de rémunération des salariés? Politique en terme de maintien et augmentation du pouvoir d’achat ? Quel rapport hiérarchique (salaire le + bas vs. salaire le + élevé) est recommandé ? Comment ce rapport se compare-t-il à celui existant il y a 5, 10, 20, 30 ans ? Quelle politique de partage des richesses produites par le groupe ? (secrétariat UITA sur proposition CGT France)

Quels sont les critères qui jouent un rôle dans les systèmes de bonus existants pour la direction (direction RH, générale et de production) (organisations syndicales belges)

Qu’en est-il de la distribution des actions du personnel (suivi par Muriel Pénicaud)? (organisations syndicales belges)

Les responsables du groupe ont-ils conscience de la gravité de la situation en matière de déséquilibres psychologiques liés aux modes d’organisation du travail ? Comptent-ils mettre en place dans les entreprises du groupe le concept humaniste et universel selon lequel les nouvelles technologies et organisations du travail doivent aussi bénéficier aux salariés en terme de confort et de temps de repos supplémentaires ? Quelles mesures concrètes immédiates ? Quels investissements ? Quels contre-pouvoirs nouveaux données aux salariés élus et aux structures de négociation dans les entreprises (CGT France)

Quel est la relation entre l’effectif et la production au sein du groupe? Nous constatons que les économies via une réduction de l’effectif se font surtout dans la production. Cela entraîne une augmentation de la charge du travail et du stress? (organisations syndicales belges)

Quelle politique du groupe en matière de maintien et développement de l’emploi dans les sites industriels et logistiques ? Corrélation entre l’augmentation des volumes produits et traités, et l’évolution des effectifs ? Nature des emplois créés ? (CGT France)

Serait-il possible que le groupe crée un fonds social pour ses salariés, qui interviendrait dans les différentes CBUs sur les questions de travail à temps partiel des seniors, de démissions/licenciements, d’indemnités maladie, plans de préretraite, etc. L’objectif est de garantir une aide sociale à tous les salariés de Danone (NGG Allemagne) 

 

Voici un résumé des réponses obtenues suite aux questions posées par le Canada :

 

Considérant l'augmentation de la moyenne d'âge de nos travailleurs versus la nouvelle technologie et la demande de performance de plus en plus forte, considérant qu'une nouvelle structure semblable à Poço au Brésil appelé "les cellules" est en train de se mettre en place à Danone Canada, nous aimerions savoir comment a été faite la transition pour les employés dans les autres usines? (CSD Canada)

 

Réponse : Les cellules sont une structure qui est dure et longue à mettre en place mais une fois installées, c’est un système qui va très bien. Cela fonctionne bien au Brésil, en Argentine et au Mexique.

Commentaire : Au Canada en ce moment, c’est plutôt désorganisé en ce moment et on a l’impression que c’est improvisé.

Réponse : Ce choix d’organisation de travail est un choix local afin de rencontrer les objectifs du groupe.

 

Question sur votre définition de la sous-traitance, que vous avez évaluée à 4% pour le groupe. Que considérez-vous comme étant de la sous-traitance? (CSD Canada)

 

Réponse : Le 4% représente la sous-traitance faite lorsque le groupe décide de faire fabriquer son produit ailleurs.

Questions : Dans ce cas, quel est le chiffre en matière d’emploi intérimaire ou temporaire au sein du groupe?

Réponse : Le chiffre du groupe est de 15% en travailleur temporaire et selon nos chiffres, le Canada se situe à 16% le calcul se faisant sur 556 employés

Commentaire : Selon nos calculs, dans l’usine seulement, le % de temporaires versus les employés permanents se trouve être à 27,8%. C’est évident que si l’on calcule l’ensemble du bureau chef, ce chiffre diminue.

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 21:32

Rapport sommaire des réunions du Comité

 

d’information et de consultation Danone (CIC)

 

 

 

 

 

  

 

Genève

 

Bureau International du Travail (BIT)

 

4, 5, 6 et 7 octobre 2010


Danone et l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentaire (UITA) ont officialisé le 12 octobre 2009 l’expérimentation d’une instance de dialogue social au niveau mondial. Leur ambition est de faire évoluer le Comité d’Information et de Consultation (CIC) existant afin de lui donner un véritable périmètre mondial et permettre ainsi une plus importante représentation de salariés de l’ensemble des activités de DANONE dans le monde.

 

Le CIC DANONE a été mis en place en 1996 et il fait fonction de Comité d’Entreprise Européen. Il fait suite aux réunions annuelles entre affiliées de l’UITA et direction DANONE initiées dès 1987. Dans son ancienne formule, la représentation était essentiellement assurée au niveau de l’Europe géographique, y compris hors Union européenne : dès l’origine de l’accord en effet, le CIC a été l’une des premières instances dans le monde  d’information et consultation à intégrer des délégués syndicaux des pays d’Europe centrale et orientale comme membres à part entière et non simplement comme observateurs. L’autre élément important de l’accord concernait la participation de représentants syndicaux nationaux ainsi que celle des représentants des bureaux régionaux de l’UITA (Europe, Amérique Latine, Asie).

 

Dans la formule en cours d’expérimentation sur deux des quatre métiers du Groupe (produits laitiers frais et eaux embouteillées), l’UITA et DANONE ont pris en compte les nouvelles réalités de l’entreprise :

 

-         L’ouverture géographique à des représentants salariés de ses filiales en Asie (Indonésie), Amérique du Nord (États-Unis et Canada), Amérique Latine (Mexique, Argentine, Brésil) et Afrique (Afrique du Sud, Algérie);

 

-         L’organisation des débats spécifiques focalisés sur les métiers du groupe : produits laitiers frais et eaux, nutrition infantile et nutrition médicale.

 

La formation des délégations est sous la responsabilité de l’Union Internationale des travailleurs de l’alimentation (UITA), c’est-à-dire, qu’en aucun cas, un délégué ne peut être désigné par la direction. Le critère général retenu pour la représentation est d’un siège à toutes les usines dont l’effectif dépasse 200 personnes et un siège supplémentaire lorsque l’usine dépasse un certain niveau de chiffre d’affaires (voir la liste des participants ci-jointe).

 

Les réunions du CIC se déroulent à Genève au BIT (Bureau International du Travail), avec une journée consacrée à une rencontre entre directions et représentants salariés des différents métiers, suivie de 2 jours de réunions avec les représentants de la direction générale du groupe (président, direction générale des ressources humaines) consacrés à la politique générale du groupe au total. Au total, ce sont près de 75 personnes qui participent à la réunion annuelle du CIC.

 

Ces journées d’information et de consultation donnent aux salariés et à leurs syndicats la possibilité de questionner la politique et les choix stratégiques du groupe et de débattre des questions prioritaires pour les salariés : les investissements, les nouveaux produits, les problèmes spécifiques à un pays, l’emploi précaire, la mobilité, la formation professionnelle, l’égalité au travail, la diversité, l’emploi de catégorie spécifique (jeunes, aîné-es), la santé sécurité et les conditions de travail.

 

Le 4 octobre, la réunion a début par une présentation de monsieur Prosper Gaylor du groupe AXA. Les services du groupe AXA sont retenus par l’UITA et payé par DANONE et cela en fonction des lois européennes. Monsieur Gaylor et son équipe d’experts indépendants sont chargés d’analyser la situation économique du groupe DANONE.

 

Chiffres clefs 2009

 

 

Chiffre d’affaires

14 982 M€

- 1,6 %

Taux de croissance à périmètre comparable

+ 3,2 %

- 5,4 points

              Dont Pôle Produits laitiers frais

+ 1,6 %

- 5,1 points

                               Eaux

+ 1,0 %

- 0,9 point

                               Nutrition infantile

+ 7,9 %

- 9,1 points

                               Nutrition médicale

+ 11,4 %

- 1,3 point

Résultat opérationnel

2 294 M€

+ 1 %

Marge opérationnelle

15,3 %

+ 0,4 point

Endettement net

6 562 M€

- 40,6 %

Effectif au 31 décembre

80 976

+ 1,3 %

 

Éléments d’analyse

 

1.         le groupe danone en 2009

 

L’environnement économique mondial 2009 marquée par la crise économique

 

L’environnement économique du groupe en 2009 a été marqué par plusieurs éléments :

 

§        Une croissance ralentie de l’économie mondiale en raison de la crise économique avec un premier semestre morose et un deuxième semestre plus dynamique;

 

§        Une dépréciation de plusieurs devises étrangères par rapport à l’euro;

 

§        Une déflation quasi généralisée des coûts des matières et des transports qui a permis des économies substantielles.

 

Il faut noter que si plusieurs secteurs de l’économie ont été profondément affectés par la crise, l’agroalimentaire a plutôt généralement mieux résisté.

 

Dans ce contexte, le groupe a du adapter sa politique opérationnelle

 

Dans ce contexte général, le groupe a du adapter ses politiques opérationnelles afin de maintenir ses fondamentaux financiers :

 

§        Abaissement des positionnements prix afin de soutenir le développement des volumes et soutien publi-promotionnel accru afin de maintenir les parts de marché et de saturer les coûts fixes;

 

§        Recherche de gains de productivité aux niveaux industriel, logistique et administratif;

 

§        Renégociation des contrats fournisseurs dans un contexte de déflation.

 

Au niveau financier, le groupe a également procédé à des ajustements de sa politique :

 

§         Cession de filiales jugés non stratégiques et suspension des rachats d’actions;

 

§         Augmentation de capital pour réduire le niveau d’endettement et parer aux éventuels besoins de trésorerie alors que le marché semblait illiquide;

 

§         Amélioration dans la gestion du besoin en fonds de roulement;

 

§         Et optimisation de la gestion du capital par l’abandon de la détention des actifs jugés non stratégiques (bases logistiques, sièges sociaux,…)

 

Amélioration globale des performances du Groupe soutenue par le développement des volumes et les économies sur les matières premières

 

Au total, le chiffre d’affaires du groupe est en baisse en raison des effets de change et de périmètre. Cependant, la croissance organique est restée positive en contrepartie d’une augmentation des coûts publipromotionnels et de structures commerciales.

 

La marge opérationnelle ressort également en hausse grâce principalement aux économies réalisées sur les matières premières.

 

Par ailleurs, à la fin 2009, l’endettement du Groupe est revenu à un niveau acceptable par les marchés financiers, libérant ainsi des marges de manœuvre pour d’éventuelles acquisitions.

 

 


2.         les pôles d’activité

 

Le Groupe est positionné autour des 4 pôles d’activité. Le poids respectif de chaque pôle en pourcentage du chiffre d’affaires consolidé 2009 est :

 

§        Produits laitiers frais :   57 %

§        Eaux :                                      17 %

§        Nutrition Infantile :                   20 %

§        Nutrition médicale :                    6 %

 

DANONE dans le monde

AMÉRIQUE DU NORD

 

Ø     2 401 salariés

Ø     Numéro 1 dans les produits laitiers frais

Ø     6 usines

AMÉRIQUE LATINE

 

Ø     21 084 salariés

Ø     Numéro 1 dans les produits laitiers frais

Ø     Numéro 1 dans les eaux en bouteille

Ø     33 usines

EUROPE CENTRALE ET DE L’EST

 

Ø     13 648 salariés

Ø     Numéro 1 dans les produits laitiers frais

Ø     Numéro 1 pour la nutrition médicale

Ø     19 usines

EUROPE OCCIDENTALE

 

Ø     16 087 salariés

Ø     Numéro 1 dans les produits laitiers frais

Ø     Numéro 1 pour la nutrition infantile

Ø     Numéro 1 pour la nutrition médicale

Ø     Numéro 2 pour les eaux en bouteille

Ø     36 usines

ASIE PACIFIQUE

 

Ø     23 135 salariés

Ø     Numéro 1 pour les eaux en bouteille

Ø     Numéro 2 pour la nutrition infantile

Ø     50 usines

AFRIQUE ET MOYEN ORIENT

 

Ø     4 620 salariés

Ø     Numéro 1 dans les produits laitiers frais

Ø     15 usines

 

Chiffre d’affaires par pôle et par zone

En millions d’euros

 

 

Produits laitiers

Eaux

Nutrition infantile

Nutrition médicale

TOTAL

europe occidentale

3 945

1 102

1 330

671

7 048

europe centrale et de l’est

1 277

169

399

67

1 912

asie pacifique

225

685

908

59

1 877

amérique du nord

1 303

60

 

51

1 414

amérique latine

1 298

562

54

64

1 978

afrique et moyen orient

507

 

233

13

753

total

8 555

2 578

2 924

925

14 982

 

 

 

 

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 18:02

Voici une vidéo présentée lors du dernier off-site industriel. Elle a pour thème la médiation préventive.

 

 

 

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 15:50
Des employés s'étaient mis ensemble afin de monter une pièce de théatre ayant pour thème la petite vie, émission de télévision très populaire à l'époque. Étant donné que cela se déroule en décembre 1995, les acteurs ont quelque peu changé depuis. On vous présente les meilleurs moments de cette parodie.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 20:22
Notre Robert récidive avec un montage de photos qui a
été présenté lors du dernier party du syndicat, il contient
des photos de membres à travers les années.

 
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 21:13


NOTRE HISTORIQUE SYNDICAL




Il aura fallu plusieurs batailles syndicales dans le passé afin d’obtenir ce que l’on a aujourd’hui…C’est bon de se souvenir

 

 

10 octobre 1973 : Ministère du travail, deux requêtes d’accréditation syndicale sont faites  en avril et mai 1973 afin de représenter les salariés de Delisle Yogourt soit une de la part du Syndicat national des employés de Delisle Yogourt (CSN) et l’autre de la part de l’Association des employés de Delisle Yogourt. Vu le litige, une enquête débute afin de démêler cet imbroglio.

 

13 juillet 1976 : Décision du ministère du travail de reconnaître l’association des employés de Delisle Yogourt comme principal représentant des salariés et ce à la suite d’une enquête sur des évènements ayant eu lieu en 1973.

 

1987 : Une preuve de solidarité est démontrée lorsqu’en moyen de pression, tous les membres portent un chandail gris avec un logo à l’effigie du syndicat.

 

18 février 1990 : Déclenchement d’un premier conflit de travail. L’esprit de famille qui anime la plupart des employés est cassé par un changement drastique dans la gestion d’entreprise qui se durcit. Les relations de travail se détériorent graduellement jusqu’à ce que l’entreprise déclenche un lockout. Cela aura duré 6 semaines qui ont laissé des traces dans les relations de travail.

 

27 Février 1990 : En grève depuis le 18 février 1990, les salariés des Aliments Delisle ont voté à 98% en faveur d’une entente de services avec la C.S.D.

 

1993 : Danone se porte acquéreur des Aliments Delisle

 

22 janvier 1996 : Déclenchement d’un deuxième conflit de travail qui aura duré 1 semaine

 

5 juillet 1999 : Fermeture de l’expédition qui entraîne autour de 70 mises à pieds. Des offres de mise à la retraite et des montants forfaitaires pour quittance ont été acceptées. 

 

Automne 2001 : Mise en branle du processus de médiation préventive, qui permettait de sortir un peu de la dynamique de relations de travail tendues.

La médiation a été un franc succès. On est passé d’une entreprise où les relations de travail étaient très tendues à une qui était donné en exemple à l’intérieur du groupe Danone. Il aura fallu que la partie syndicale et la partie patronale y croient et que les employés et tous les niveaux hiérarchiques s’impliquent.

 

2001-2003 : Avec la loi sur l’équité  salariale implantée par le gouvernement provincial, l’entreprise avait l’obligation d’évaluer et d’ajuster les salaires des postes à prédominance féminine. L’Exécutif syndical a réussi à élargir le mandat et à l’appliquer à l’ensemble des postes syndiqués.

 

Novembre 2006 : Un communiqué de la centrale diffusé à tous les syndicats affiliés et ce après la fin des négociations, définit notre convention 2006-2010 comme l’une des plus belles conventions des 20 dernières années.

Un ajout important dans ce contrat de travail a été celui des bonifications au niveau de la retraite.

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